Paris, Paname, la Capitale, la ville du romantisme...
Tant de noms donnés pour cette (grande) ville de je ne sais plus combien d'habitants. Ville remplie d'étudiants comme moi pour près d'un tiers.
J'ai fais le déplacement d'Alsace jusque Paris juste pour mes études et pour changer de vie aussi. Au départ, j'me suis dis que ca allait être trop bien de vivre ici, parce que il y a tout ce qu'on veut, c'est super ouvert, on peut y faire n'importe quoi. Et comme je suis une adepte de l'Asie, j'ai également pensé que pour les cds et concerts c'était plutôt pas mal.
Mais j'étais loin de penser que c'était aussi galère pour survivre ici. Le plus gros choc je pense, c'est niveau financier. Sauf si on connait les bonnes adresses. J'ai fais la grande erreur de ne pas me chercher de chambre ou d'appartement avant d'arriver parce que j'étais chez une amie. Mais le problème c'est que j'étais vraiment très loin de mon école, et disons que l'endroit n'était pas très acceuillant.
Autre problème du débutant, la famille. Même si vous ne supportez plus vos frères et soeurs et même vos parents si vous voulez, c'est extrêmement dur de tout laisser pour partir vous débrouiller seul. Parce que justement vous êtes tout seul. Si un truc ne va pas, si vous avez eu une journée de merde, à qui le raconter ? Par téléphone certes, mais il n'y a rien de physique. Ca m'a valut des soirées à essayer de ne pas pleurer, mais comme je ne suis pas forte à ce jeu...
Mais au bout de quelque mois, et de quelque rencontres dans votre nouvelle fac toute pourrie qui tombe en ruine ( Inalco Clichy pour être précise ), le moral semble s'apaiser, et vous retrouver doucement le sourire.
Ca fait maintenant presque 5 mois que je suis arrivé, et je vais psychologiquement bien. Si si je vous assure ! Vous osez douter de moi ?! Vous avez bien raison.
Mes amis sont tout aussi dérangés que moi, et j'ai même pu trouver un moi au masculin que j'aime de tout mon coeur.
Maintenant, je pense que c'est presque clair, je pense continuer ma vie ici jusqu'à ce que je me trouve un bon travail.
Qui vivra verra, et je peux maintenant dire que je commence enfin à vivre.